La vinatería Yáñez desde 1953, ahora clicla aqui e irás a nuestra tienda virtual

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En madre sacramento 11 50004 Zaragoza desde 1953 y ahora tambien nuestra tienda virtual en internet haz clik aquí mismo

LA VINATERÍA YÁÑEZ

LA VINATERÍA YÁÑEZ
ESTABLECIMENTO FUNDADO EN 1953 AHORA TAMBIEN TIENDA VIRTUAL EN INTERNET

LA VINATERIA YÁÑEZ DESDE 1953 estamos en la calle madre sacramento 11 de Zaragoza

Somos La Vinatería Yáñez. Verá aquí, la expresión de una pequeña compañía que, desde 1953 selecciona, descubre y disfruta de contar y comercializar vinos especiales, con caracter, alma y corazón. Desde la calle madre sacramento 11 de Zaragoza viajamos y descubrimos para nosotros y para ustedes los placeres del vino y la gastronomía. Este espacio es un sitio colectivo, abierto, que busca la creación de un espacio seguro donde colaborar en la creación y divulgación de una nueva manera de acercarse a la cultura del vino. Aquí tienen cabida todas las iniciativas y comentarios honestos que imaginarse pueda. Aquí publicamos nuestros boletines, nuestras acciones, nuestros sueños, y desde aquí nos ponemos a su disposición. En la columna lateral tiene acceso a las paginas de nuestras iniciativas tanto de Ciriaco, como de hacevinos o el taller, debajo tiene un indice de entradas para mayor comodidad. Y tambien, nuestra modesta tienda donde podrá informarse sobre nuestros vinos, aguardientes, y adquirir los que guste.
Bienvenidos a su casa, a nuestra casa.
La familia Yáñez desde 1953
Ciriaco Yáñez


La vinatería yáñez desde 1953
http://www.vinateriayanez.com/
email: info@vinateriayanez.com
ciriacoyanez@gmail.com
madre sacramento 11. 50004. Zaragoza. España
telf.976214855

Horario comercial
Lunes 10:15-14:15 y 16:30-20:45
Martes 11-14:15 y 16:30-21:15

Miércoles 10:15-14:15 y 16:30-21:15

Jueves 11-14:15 y 16:30-20:45

Viernes 10:15-14:15 y 16:30-21:15

Sábado 09:15-14:15 y 16:30-21:15

Domingo 10-14:15

Festivos 10-14:15



VISA MASTERCARD
Aquí encontrará todas nuestras actividades, un poco más abajo nuestra tienda, por si quiere comprar alguna cosilla


Consumo moderado y responsable

Ah¡, una cosita más

La Vinatería Yáñez nos recuerda que el vino es una cultura para compartir y disfrutar.

Un consumo comedido y responsable de aguardientes y licores es fundamental.

Cultura si, excesos no.

NUESTRA TIENDECITA EN INTERNET POR SI QUIERE COMPRAR NUESTROS VINOS

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Los vinos de Ciriaco y todas las selecciones de la tienda

viernes, 7 de marzo de 2008

al gore

AL GORE CONCLUE LA SECONDE EDITION DU “ WORLD MEETING ON CLIMATE CHANGE & WINE 2008

350 experts de 36 pays se sont rencontrés à Barcelone pour débattre des effets du changement climatique sur l’industrie du vin.Représentant toutes les compétences de la filière mondiale du vin, de l’œnologue jusqu’au scientifique, 21 conférenciers ont exprimé leur position sur la question.La deuxième édition du « World Meeting on Climate Change & Wine » (congrès international sur les changements climatiques et le vin), organisée par la Wine Academy of Spain et coordonnée par son Président Pancho Campo, s’est achevée le 16 février dernier, après 2 jours de débats.Ancien vice-président américain et prix Nobel de la Paix, Al Gore a prononcé le discours final « une vérité qui dérange » par visioconférence depuis Nashville dans le Tennessee, et a répondu aux questions des participants et des journalistes.Al Gore a félicité le marché mondial du vin de s’attaquer aux changements climatiques, et de prendre les bonnes mesures. Il s’est adressé aux différents secteurs d’influence de la filière et a traité de ses responsabilités politiques, écologiques, éthiques et économiques. Il a souligné que « les choses que l’on mesure attirent plus l’attention que celles que l’on ne mesure pas. Ainsi, le CO2 a été longuement traité comme étant sans importance. ». « Nous ne chiffrons pas les ravages causés par le dioxyde de carbone», sollicitant ainsi les gouvernements à la monétisation du dioxyde de carbone, via des taxes nationales et des instruments commercialisables de crédit d’émissions de carbone. Il a révélé que « 800 villes américaines avaient indépendamment rejoint le traité Kyoto », mais celles-ci ont réalisé qu’elles ne pouvaient pas faire grand-chose sans l’existence d’une « loi nationale ».Pancho Campo, un ambassadeur du “Projet Climatique” d’Al Gore, a déploré le manque de participation espagnole à cette conférence – les Espagnols ont représenté seulement 5% des participants – mais n’a pas manqué de remercier le gouvernement catalan pour son soutien. « Les seuls producteurs espagnols de vin ici présents aujourd’hui sont Les Bodegas Torres et le P.D.O. Condado de Huelva, mais il n’y a aucun représentant des considérables régions productrices de vin telles que la Rioja ou Ribera del Duero. » Il ajoute cependant : « 350 personnes venant de 36 pays du Japon jusqu’à Vancouver ont néanmoins fait le déplacement ». En reconnaissant la grande confusion qu’il existe encore dans l’industrie du vin, il appelle « ceux d’entre nous qui composons l’industrie du vin – qui est une activité agricole et vulnérable aux changements climatiques – à saisir cette réelle opportunité d’être des précurseurs. »Lors d’un discours commun, plusieurs oenologues ont expliqué leur façon de se préparer à la lutte contre le changement climatique. Ainsi, Bodegas Torres (Espagne) et Banrock Station (Australie) ont témoigné à l’auditoire le temps, les efforts et les ressources qu’ils consacrent afin de produire en veillant au développement durable.Ainsi, Miguel Torres, producteur espagnol, a exposé aux délégués son rôle de pionnier en matière de « capture et de stockage du carbone », procédés grâce auxquels les émissions nuisibles de CO2 sont prises au piège et stockées sous terre. Au Chili, il a créé le premier processus de récupération du CO2 produit par la fermentation du raisin. Il explique : « nous essayons de le convertir en quelque chose de solide pouvant rester dans la terre, au lieu d’être émis dans l’air. » Et si ce projet pilote chilien se voyait couronné de succès, il a l’intention de le mettre en œuvre dans ses vignobles espagnols, avec le cofinancement du gouvernement régional de Catalogne. En attendant, « nous déplaçons les vignes à de plus hautes altitudes, là où le climat est plus frais. Les vignes précédemment plantées sur la côte ont été déplacées vers l’intérieur des terres, et les vignes implantées dans l’arrière pays vers la montagne. »Tony Sharley, scientifique environnemental et directeur de Banrock Station – reconnue comme la cave la plus écologique au monde – a présenté de manière pratique la façon dont leurs recherches et leurs investissements ont pu diminuer les coûts de transports, contribuer au recyclage de l’eau de pluie, à la réduction de la consommation d’eau, au recyclage des emballages, ainsi qu’à la replantation d’arbres dans les environs de la cave. En conséquence, ils ont constaté une hausse de l’oenotourisme, de la qualité du vin, et de leur revenu. Tony Sharley espère que cette relation directe entre conversation et profit aura un effet domino sur l’industrie.Le Dr. Richard Smart, l’un des leaders mondiaux en gestion du feuillage et en viticulture, affirme qu’un changement de température d’un seul degré se traduit irréfutablement en un bouleversement radical du temps, et se base sur des sources résultant de recherches menées par le Jury Intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC) et l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA). Son discours s’est concentré sur la nécessité d’une adaptation à l’inévitable. Il a ainsi recommandé aux producteurs de considérer non seulement les cépages qu’ils plantent, mais aussi leur emplacement, et a ajouté : « certaines régions relativement froides de l’hémisphère sud comme le Chili, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, ou même le nord de l’Europe sont relativement « chanceuses », et possèdent une bonne marge de manœuvre puisque les viticulteurs se déplacent vers des secteurs plus frais ou plus hauts. A l’inverse, de grandes régions de vin comme Bordeaux ou la Bourgogne pourraient cesser d’être viables, puisque de telles tactiques y sont impossibles. » Le Dr. Smart estime que le pouvoir se situe entre les mains des citoyens qui forceront les politiciens à prendre des mesures et met en garde la filière contre la solution des modifications génétiques. « Les autorités de recherches ont gaspillé des millions à tenter d’implanter un gène du cactus dans un raisin Chardonnay. D’ici 30 ans, ils s’attendent à avoir un Chardonnay adaptable à une plus haute température. Mais, selon moi, cela ne produira rien d’autre que du Chardonnay au goût tequila. »La conférence était une occasion unique pour deux des plus grands œnologues du monde – Jacques Lurton et Michel Rolland, membres du groupe exclusif des « flying winemakers » - de mener d’une main de maître une dégustation de vins affectés par les bouleversements climatiques. Les 350 participants ont ainsi été défiés lors d’une dégustation à l’aveugle de vins blancs, commentés par Lurton, et de vins rouges, commentés par Rolland.J. Lurton, 5ème génération d’une famille de producteurs bordelais renommée, a admis que certaines régions françaises « produisaient du vin à la limite du potentiel climatique » mais « qu’il y avait encore une marge de manœuvre ». Il prévoit un changement de style de vin sur les 20 ans à venir, avec peut-être des Cabernet-Sauvignon de Bordeaux similaires à ceux produits dans la Napa Valley en Californie. »M. Rolland, Consultant et “concepteur de vin” dans plus de 13 pays de l’Argentine jusqu’à l’Australie, affirme que « le changement du climat n’a pas modifié les techniques de production. Il est nécessaire que les mentalités évoluent, que les producteurs utilisent moins d’eau, moins d’énergie, et qu’ils pratiquent une agriculture plus holistique. S’il n’en est pas ainsi, alors la qualité des vins ne s’améliorera pas », et il ajoute « bien que le réchauffement climatique puisse être positif pour quelques régions, je n’imagine pas de grands vins en provenance de pays comme le Danemark. »

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